La nuit était stellaire avant que l’humain ne lui préfère les lumières artificielles, étourdissantes comme des rêves éveillées.

 

Chaque série photographique raconte une promenade dans les paysages nocturnes, en suivant un protocole d’observation et de captation.

 

Autant de tentatives de saisir l’infinité d’expressions de la nuit.

ORION

Réverbères, phares, spots, néons, enseignes, signaux, balises, ampoules, tuyères, projecteurs, sont nos étoiles modernes.

Des milliers de faux soleils qui brûlent l’atmosphère à la tombée de la nuit et annihilent les rêveries stellaires.

 

COMETE

Le paysage nocturne se dessine en creux entre les lignes des lumières artificielles.

CONFETTIS

L’appareil numérique livre une vision soumise à une logique de compression de ce qu’il perçoit pour produire une image réaliste.

Déprogrammé de sa servitude, l’appareil semble halluciner.